De nombreux jeunes malgaches rêvent d’étudier dans une université en France. Selon les statistiques du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MENESR), en 2019, il y avait 250 000 étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur en France. Cela place la France à la troisième place parmi les pays d’accueil les plus populaires, derrière seulement les États-Unis et le Royaume-Uni. Le pourcentage d’étudiants étrangers fréquentant l’université en France est de 12%, toujours selon la source précédente. Chaque ressortissant malgache a ses propres raisons de vouloir étudier dans une université en France. Cependant, il existe certaines similitudes dans leurs motivations : l’attractivité d’une formation internationale (LMD), la notoriété des établissements en France (Paris-Sorbonne) ainsi que le coût des études supérieures en France ; généralement abordable par rapport à d’autres pays. Par exemple, les frais d’inscription à l’université varient de 300 € par mois pour une Licence, un DEUST ou un DUT à 650 € pour des études d’ingénieur. À titre de comparaison, les frais de scolarité pour un étudiant dans un établissement public britannique avoisinent les 1 000 € par mois pour une Licence. Selon les informations recueillies auprès du Campus France Mada, ci-après les démarches importantes à prendre en compte pour étudier dans une université en France.
Pour effectuer une réservation de logement dans une résidence universitaire en France et gérée par le CROUS ou Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires, les étudiants internationaux doivent passer directement par la plateforme findunlogement.lescrous.fr. Ils y trouveront toutes les informations et précisions pour choisir leur logement. Les étudiants participent à des programmes d’échange et de mobilité dans le cadre du programme Erasmus. Depuis sa création, ce programme est géré par les organismes universitaires d’accueil auprès du CROUS. Campus France déposera lui-même les demandes de logement auprès du CROUS. Dans tous les cas, il n’est pas nécessaire de contacter directement le CROUS. Chaque étudiant étranger peut se renseigner auprès de leur futur établissement d’enseignement supérieur pour savoir si des solutions de logement spécifiques peuvent vous être proposées.
La résidence privée d’université en France est une bonne alternative dans la mesure où l’étudiant n’a pas obtenu une chambre au CROUS. Les prix des logements privés sont souvent plus élevés que les prix des CROUS mais ils restent compétitifs sur le marché du logement étudiant. Il y aura de nombreux avantages au quotidien : vivre en communauté, chambres entièrement équipées, internet, laverie, salle de sport… Pour avoir une idée des chambres proposées par les résidences étudiantes privées, il est possible de se référer aux sites des établissements comme : PARME, UXCO, Les Estudines, NEXITY Studéa, Fac-Habitat…
Les foyers d’étudiants des jeunes sont généralement gérés par des associations religieuses. Les foyers peuvent être masculins, entièrement féminin ou mixtes. La priorité est donnée aux jeunes actifs (apprentissage, études et travail) et aux étudiants en activité. Mais il est toujours possible de postuler en tant qu’étudiant étranger au Campus du département. Pour étudier dans une université en France, les tarifs des chambres seront inférieurs à ceux des chambres privées, soit environ 600 € à Paris et 400 € en régions.
Il est important de bien définir son projet d’études avant de remplir le formulaire à l’Ambassade de France ! Le projet professionnel consiste à réfléchir au métier ou au domaine dans lequel on souhaiterait travailler. Le projet d’études est donc le moyen d’atteindre l’objectif professionnel que l’étudiant a choisi pour étudier dans une université en France. D’abord, en cherchant sur Internet, sur les sites des universités, sur le site de Campus France, sur un site spécialisé sur l’enseignement supérieur en France (Onisep, CIDJ)… Ensuite, en échangeant avec des proches, des parents ou des professeurs. Enfin, en suivant les ateliers Campus France (rubrique ”Nos ateliers gratuits”) et en venant échanger avec Campus France. La construction d’un projet d’études cohérent et réaliste est vitale pour quitter Madagascar sur de bonnes convictions. La France offre une multitude de formations que ce soit au niveau licence, master ou doctorat et dans différents domaines. Il est facile de se perdre et de rater l’opportunité d’étudier dans une université en France. Pour ce faire, il faut bien identifier le domaine d’études souhaité développer : Droit, Technologie scientifique, économie. L’étude choisie doit être en rapport avec les activités professionnelles antérieures, correspondant à la motivation et aux compétences. Il ne faut pas oublier de poser les bonnes questions : qu’est-ce que je veux ? Quel métier est-ce que je veux faire ? Quel niveau me le permettra ? À quels métiers puis-je accéder avec cette formation ?
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESUPRES) et l’Ambassade de France ont organisé un atelier en 2021 dans le cadre de leurs travaux d’élaboration d’un projet commun pour étudier dans une université en France pour l’année universitaire 2022-2023. Cet atelier est parfaitement adapté aux besoins des institutions d’enseignement et de recherche malgaches. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques d’amélioration de l’Enseignement Supérieur, dans le cadre du Plan pour l’Émergence de Madagascar (PEM). Le MESUPRES repose sur 3 grandes orientations, à savoir :
Afin d’accompagner les Universités du MESUPRES et de Madagascar dans cette mise en œuvre, l’Ambassade de France dispose d’un instrument coopératif intitulé “Fed pour l’Innovation Solidaire (FSPI). Le FSPI doit favoriser l’effet de levier, vis-à-vis des autres bailleurs de fonds ou des fonds d’appui aux politiques publiques. Dans ce contexte, le MESUPRES et le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’Ambassade de France ont décidé de concentrer leurs efforts de coopération sur les deux premiers axes pour la période 2022-2023 à l’université en France. Mené par le MESUPRES et l’Ambassade de France, l’atelier a réuni des représentants des universités malgaches telles que : l’IST, l’INSCAE et divers centres de recherche nationaux.
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